Des conventions internationales ont été établies et signées afin de garantir le respect des droits de l’enfant par tous. Malheureusement, on constate depuis plusieurs années que la dignité et les droits de l’enfant continuent à être bafoués sans que les responsables réagissent.
De quels droits s’agit-il exactement ?
Les droits de l’enfant sont une branche du droit de l’homme. En tant qu’être humain et compte tenu de leurs vulnérabilités, les enfants doivent être protégés. Selon l’OMS « Organisation mondiale de la santé », l’enfance est une période allant de la naissance à dix-huit ans. Cette période est cruciale, car l’enfant se développe et prépare sa vie d’adulte. Une prise en charge complète par les parents ou les tuteurs sont de ce fait indispensables.
Ce qui prime avant tout est le droit à la vie. C’est un droit fondamental pour tout être humain. Vient ensuite le droit à la santé, à l’éducation ; aux loisirs, au jeu et au repos, vivre avec sa famille et la protection contre la maltraitance. Il ne s’agit que des exemples, mais la liste est longue. Le but est de garantir une vie décente et épanouie pour les enfants.
Les droits de l’enfant sont piétinés
Qu’il s’agisse des pays sous-développés comme l’Afrique ou des pays en pleine expansion tels que la France ou les États-Unis, ces droits sont bafoués.
Pour le cas des pays comme l’Afrique où la population vit en dessous de la pauvreté, le droit des enfants et presque inexistant. Il est outrageant de constater par exemple qu’à Madagascar, plus d’un million d’enfants en âge scolaire ne fréquentent pas l’école et 48 % des enfants malgaches sont en sous-nutrition depuis plusieurs années.
Madagascar n’est qu’un exemple isolé parmi tant d’autres. Désormais, le non-respect des droits de l’enfant est une réalité partout dans le monde. En 2015 par exemple, l’UNICEF a tiré la sonnette d’alarme en constatant que cent quarante mille enfants quittent l’école chaque année.
La situation n’est guère meilleure dans d’autres pays comme l’Amérique latine où le nombre des enfants travailleurs et exploités ne cesse d’augmenter. Sans parler de la toxicomanie ainsi que la prostitution des enfants. C’est tout simplement sidérant.
Des mesures s’imposent face à ces scandales
La situation est plus que préoccupante. Il appartient à chacun de prendre sa responsabilité. Il est du devoir de tous citoyens de dénoncer tous les cas de maltraitance d’enfants et les violences afin de sanctionner leurs auteurs.
Il est important de repérer les signaux d’alerte comme les blessures ou des traces de coup. Il faut également apporter attention aux indicateurs de négligence telle que les maladies fréquentes, refus de rentrer à domicile pour les élèves, trouble de comportement, tristesse et fatigue permanente ou encore une certaine méfiance de l’enfant face à une adulte.