Comment reconnaître et combattre le harcèlement scolaire ?

Phénomène planétaire actuel qui touche près de 700 000 élèves, le harcèlement scolaire n’est pas sans solution. Il faut juste les dépister à temps avant qu’il n’engendre des conséquences néfastes sur l’enfant.

Les différents cas de harcèlement scolaire

Généralement, un écolier peut être sujet à trois types de harcèlement scolaire : les violences physiques avec des coups et des blessures, les violences psychologiques qui incluent les moqueries, mes menaces, les gestes, les mots blessants ou encore les violences sexuelles. Le harcèlement scolaire peut être l’acte d’un ou de plusieurs élèves, de professeurs ou encore d’autres adultes sur un autre élève qui est sans défense. Toutefois, bien qu’il inclue la violence, le harcèlement n’est pas forcément synonyme de violence. Comme pour le cas des élèves qui sont bagarreurs, mais qui n’ont aucune intention de harceler l’autre élève. La notion de harcèlement renvoie plutôt à une intention de nuire qui est enregistrée sur une durée et qui se répète. Actuellement, le harcèlement scolaire prend une nouvelle forme qui est le cyberharcèlement, alimenté par la grande évolution des nouvelles technologies. À titre d’exemple, les élèves se voient aujourd’hui victimes de sexting non consenti ou encore de revenge porn.

Comment reconnaître qu’un enfant est victime de harcèlement à l’école ?

Le premier signe pour reconnaître qu’un enfant subit un harcèlement scolaire c’est qu’il refuse catégoriquement d’aller à l’école. Il se peut aussi qu’il demande brusquement à ses parents de le raccompagner dans le bus ou même devant la grille de l’école alors que ce n’est pas dans ses habitudes. S’il subit des violences à l’école, il peut présenter des bleus ou encore des matériels défectueux. Les parents doivent alors faire la distinction entre maladresse et violence pour éviter de faire perdurer la souffrance de l’enfant. Sinon, un élève victime de harcèlement scolaire semble toujours être épuisé et peut même présenter des troubles tels que des maux de ventre, des énurésies, des pleurs ou encore des nausées. Et enfin, un harcèlement scolaire résulte toujours d’un isolement de l’enfant ainsi que d’un échec scolaire. Dans les cas extrêmes, il peut entraîner l’automutilation, le décrochage scolaire ou encore le suicide.

Comment combattre le harcèlement scolaire ?

En tant que fléau qui agit en silence, le harcèlement ne peut prendre fin que si tous les protagonistes sont sensibilisés. D’abord, du côté de la victime. Elle doit exprimer son cas : verbalement, par le biais de massages ou de dessins pour qu’elle bénéficie de l’aide dont elle a besoin. Les instigateurs, eux doivent être mis au courant de la gravité de leurs actes qui peuvent leur coûter jusqu’à 6 ans d’emprisonnement. Quant aux parents et aux responsables des écoles, ils doivent connaître les dispositions légales qui doivent être entreprises dans un cas de harcèlement à l’école.