Comment bien rédiger un certificat de travail

La rédaction d’un certificat de travail doit théoriquement être caractérisée par son exhaustivité, sa précision et sa bienveillance. Mais il faut savoir comprendre ce que disent parfois les employeurs sans en avoir l’air. Explications.

L’exhaustivité

Théoriquement, un certificat de travail doit inclure des aspects divers tels que les considérations personnelles de l’employeur. Mais ce document ne doit être ni un boulet, ni un outil servant à solder des comptes. Cela est interdit par la loi. Le certificat de travail doit comporter l’essentiel des informations permettant de percevoir le parcours du travailleur, sa personnalité, ses principales réalisations.

Le plus souvent ce document comporte entre cinq et sept blocs de texte. Ils traitent respectivement : de l’état-civil, des promotions, de la formation continue, de la qualification, d’une évaluation du comportement, du motif du départ et enfin d’une conclusion. Les deux derniers éléments n’étant pas obligatoires.

Le certificat doit être précis

Des exemples de certificat de travail à télécharger sur ce site vous permettront de voir à quel point ce document doit être précis. La totalité du parcours doit être évoquée en commençant par les fonctions les plus récentes. Ces fonctions doivent être clairement indiquées.

Si l’employé a travaillé pour plusieurs sociétés appartenant à un seul groupe, c’est le groupe qui doit délivrer le certificat de travail. Si l’employé a été détaché à l’étranger par la société qui l’employait, cela doit aussi être indiqué.

Le certificat doit être bienveillant

Le droit impose la bienveillance, mais certains employeurs tentent parfois de contourner cette obligation en attirant l’attention par le silence. Ainsi, ils n’écrivent rien sur les aspects qu’ils veulent mettre en lumière. Le fait de taire ces éléments attire forcément l’attention de l’entreprise recevant le certificat. Le nouvel employeur comprend qu’il y a un problème.

Une autre technique de contournement consiste à dire du bien de l’employé en s’abstenant de dire qu’il a donné satisfaction. C’est la technique de “l’échelle positive”.