Considéré comme le pilier de la société, le droit est un outil qui garantit la justice, l’ordre, la paix et la stabilité. Il est considéré comme le pilier qui facilite les interactions entre les humains et les institutions grâce à des normes et des règles. Toutefois, pour cerner l’importance du droit, il est important de comprendre son contraire : l’absence de droit qui se définit et se manifeste de diverses manières.
L’illicéité : le thème approprié qui représente l’opposé du droit
Alors que le droit établit un cadre pour garantir le bien-être de tous en société, son contraire tend à mettre en place un contexte d’insécurité où les droits sont bafoués. Plusieurs thèmes permettent de définir l’opposé du droit.
Toutefois, le thème illicéité est le plus approprié. C’est d’ailleurs le plus utilisé dans les grands arrêts jurisprudentiels et par les juristes de renom. Le Vocabulaire juridique de Gérard Cornu opte également pour ce mot qui représente parfaitement l’opposé du droit.
En effet, l’illicéité qualifie tout ce qui n’est pas conforme à la règle du droit, aux bonnes mœurs ou à l’ordre public. On parle donc d’illicéité d’une activité, d’un commerce, d’une possession, d’un pacte, d’un complot, d’un mandat, d’un pouvoir, d’un arrêté ou même de relations sexuelles.
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Le thème illégalité peut-il être considéré comme l’opposé du droit ?
L’illégalité est souvent considérée comme le contraire du droit, ce qui n’est pourtant pas vrai. En réalité, ce terme représente l’antonyme de la légalité qui qualifie tout ce qui est contraire à la loi, à ce qu’elle défend, prohibe ou interdit.
On parle donc par exemple d’illégalité du port d’armes, d’un produit, de la polygamie, d’une action policière, de la falsification ou de pornographie juvénile. Un comportement illégal manifeste la violation de la loi (un texte qui édicte des règles de droit).
Comment se manifeste l’absence de droit ?
Dans un monde sans droit règnent l’injustice, l’iniquité, l’abus ou encore la partialité. Au lieu d’être utilisée pour protéger les individus et les institutions, la loi devient un instrument de répression. À titre illustratif, les droits sont bafoués dans les régimes totalitaires.
D’autres manifestations plus courantes, même dans les régimes les plus démocratiques, sont la discrimination, l’accès inégal à la justice ainsi que les inégalités économiques. Toutefois, ces poches d’injustice font l’objet d’une lutte continuelle pour mettre en place un environnement de paix pour tous.
Des citoyens engagés, des ONG et les mouvements sociaux ne ménagent aucun effort pour défendre les personnes marginalisées par l’absence ou les limites du droit. Le fait d’être conscient des limites du droit et des manifestations liées à son antithèse permet de mieux se protéger. Cela représente d’ailleurs un outil efficace utilisé par les professionnels du droit.