Porter plainte pour adultère ou infidélité : ce qu’il faut savoir

Être victime d’infidélité ou d’adultère peut être une expérience très douloureuse et dévastatrice. Dans cet article, nous allons vous expliquer les démarches juridiques possibles en cas d’adultère ou d’infidélité, les conséquences sur le couple et les droits des parties concernées.

Définition de l’adultère et de l’infidélité

L’adultère désigne le fait pour un conjoint marié d’avoir des relations sexuelles avec une personne autre que son époux(se). L’adultère est une cause de divorce reconnue par la loi. L’infidélité, quant à elle, englobe un ensemble plus large de comportements qui peuvent inclure des relations extraconjugales, mais également des échanges romantiques ou émotionnels avec une autre personne sans nécessairement avoir de rapports sexuels.

Démarches juridiques possibles en cas d’adultère ou d’infidélité

Selon la législation française, l’adultère peut être considéré comme une faute si l’un des conjoints demande le divorce pour faute. En revanche, l’infidélité n’est pas un motif légal de divorce. Toutefois, si cette infidélité a causé du tort à l’autre conjoint (par exemple, en provoquant une détresse émotionnelle importante), il est possible de demander un divorce pour faute.

Pour prouver l’adultère ou l’infidélité, il est nécessaire de rassembler des preuves solides et concrètes. Cela peut inclure des témoignages, des messages électroniques, des photos ou des vidéos. Il est important de noter que la loi interdit la violation de la vie privée d’autrui, donc il faut veiller à ne pas enfreindre cette règle lors de la collecte de preuves.

Conséquences sur le couple et les droits des parties concernées

Les conséquences d’un divorce pour faute peuvent varier selon les circonstances et le juge peut tenir compte de plusieurs facteurs pour déterminer le partage des biens, la garde des enfants et la pension alimentaire. Dans certains cas, l’époux(se) fautif(ve) peut être condamné(e) à verser une indemnité à l’autre conjoint en réparation du préjudice subi.

Il est important de consulter un avocat spécialisé en droit de la famille pour connaître vos droits et les démarches à suivre en cas d’adultère ou d’infidélité.

« L’adultère peut être considéré comme une faute si l’un des conjoints demande le divorce pour faute. »

Conseils professionnels

  • Faites appel à un avocat spécialisé en droit de la famille pour vous accompagner dans vos démarches juridiques.
  • Rassemblez des preuves solides et concrètes pour étayer votre demande de divorce pour faute.
  • Prenez en compte les conséquences d’un divorce pour faute sur le couple, notamment en ce qui concerne la garde des enfants et la pension alimentaire.

Exemples et données chiffrées

Selon une étude réalisée en 2020, environ 45 % des personnes mariées en France admettent avoir été infidèles à leur conjoint. Parmi elles, 72 % sont des hommes et 28 % sont des femmes. De plus, les divorces pour faute représentent environ 10 % de l’ensemble des divorces en France.

Bref, être victime d’adultère ou d’infidélité peut être très éprouvant et il est essentiel de connaître vos droits et les démarches juridiques possibles. N’hésitez pas à consulter un avocat spécialisé en droit de la famille pour vous accompagner dans cette épreuve.